Aux environs de la Toussaint nous nous sommes échappés par bateau pour rejoindre la région des Pouilles, le talon de la botte italienne. Fervents amoureux de l’Italie, nous ne l’avons aimé que plus après ces quelques jours passés dans le mezzogiorno : gentillesse hors norme des habitants, gastronomie, lumière, marchés de pêcheurs le long de l’Adriatique, paysages, etc. A travers cet article nous allons nous attarder un peu plus longuement sur les architectures singulières que nous avons croisé au fil de notre voyage, qui nous a mené du Gargano à Matera (Basilicate).

Le long des côtes adriatiques, depuis Termoli jusqu’à Bari, nous croisons régulièrement ces petites constructions en bois qui servent aux pêcheurs, et que l’on nomme Trabucco. Le Gargano, c’est avant tout, pour nombre d’Italiens, la terre de Padre Pio, avant d’être une terre montagneuse et agricole en dialogue avec la mer (et qui fait beaucoup penser à la Corse) ! Nous avons donc visité l’église où se trouve les reliques de Padre Pio, à San Giovanni Rotondo, dans un lieu saint dessiné par Renzo Piano.

Ici, à Molfetta sur la côte adriatique on prend conscience de l’impact de l’Architecture banale du bord de mer confronté au village ancien. Ici, une vue intérieure de la cathédrale de Molfetta d’influence byzantine avec ses trois coupoles.San Vito, village de pêcheurs.Le village de Polignano a Mare, qui fait penser à Bonifacio. Les Trulli de la Vallée d’Itria. Ici, c’est un village entier de Trulli, classé au patrimoine mondial de l’Unesco : Alberobello. Enfin, nous avons fini notre voyage dans la région des villages troglodytes. Ici Massafra et ses églises rupestres. Finissons sur l’incroyable Matera, elle aussi en grande partie troglodyte, qui fut presque abandonnée dans les années 50, puis lentement rénovée, et aujourd’hui classée au Patrimoine Mondiale de l’Unesco. Ici, on nomme Sassi les habitations creusées dans la roche qui donne cette silhouette si particulière à la ville. En 2019, la ville sera capitale de la culture… à bon entendeur… !